A l’heure ou toutes les âmes de bonne volonté cherchent comment « changer le monde » , l’ESS semble être l’une des voies les plus prometteuses en terme de développement durable. Elle met la personne et les valeurs de solidarité et de coopération au coeur de ses ambitions. Entreprendre autrement, avec en ligne de mire  » répondre à un besoin social et/ou environnemental « .

Reconnue par la loi de juillet 2014, l’Économie sociale et solidaire (ESS) regroupe un ensemble de structures – associations, coopératives, mutuelles, fondations, entreprises à statut commercial – cherchant à concilier utilité sociale, solidarité, viabilité économique et gouvernance démocratique. C’est un système économique à part entière, qui a une finalité sociale et non de capital. Autrement dit, c’est une économie au service de la personne, et non pas l’inverse.

Elle est fondée sur 4 grands principes :

  • Les excédents au service du projet,

Les bénéfices sont réinvestis dans le développement des projets. Ils constituent une réserve pour l’entreprise, qui ne peut être partagée. La rentabilité est un moyen au service du projet social de l’entreprise.

  • L’Homme au cœur de l’économie,

Répondre aux besoins des personnes, contribuer au développement local, durable et solidaire, sont les objectifs des projets des entreprises de l’ESS. Ils sont plus important que le gain d’argent. Le modèle économique est seulement un moyen pour atteindre un objectif social et non pas une fin en soi. 

  • Libre adhésion,

Toute personne qui le souhaite peut participer, adhérer et prendre des responsabilités dans un mouvement ou une entreprise de l’économie sociale et solidaire.

  • Gouvernance démocratique,

Les dirigeants sont élus, les instances de décision sont collectives selon le principe « une personne, une voix ».

Nous sommes quotidiennement en contact avec des entreprises de l’ESS sans le savoir. L’ESS n’est pas un secteur à la marge de la société mais bel et bien un secteur d’avenir présent dans de nombreux domaines d’activités et dans la vie de tous les jours. Ses entreprises sont présentes dans de nombreux secteurs de l’économie :

– Action sociale, – Insertion par l’économique, – Commerce, – Enseignement, – Santé, – Transport, – Activités de loisirs, culturelles, – Solidarité internationale, – Commerce équitable-…

Alors si nous voulons « changer le monde », ne pourrait-on pas commencer par envisager l’économie sociale et solidaire ?